Goyokin, L'or du Shogun
Au milieu du 19ème Siècle, sur les cols enneigés de l'Ile de Sado, le samouraï MAGOBEI, après plusieurs années d'absence, rentre chez lui, malgré le traumatisme engendré par un massacre perpétré par son clan, quelques années plus tôt. Alors qu'il s'apprêtait à ranger son sabre, renonçant ainsi à son statut de samouraï, il apprend qu'une nouvelle tuerie se prépare. Il décide alors, cette fois, de s'opposer à son propre clan'
Chambarra crépusculaire, GOYOKIN est un chef d'oeuvre. Magnifiquement éclairé par Kozo OKAZAKI, un des plus grands chef opérateur japonais (il éclairera également YAKUZA de Sidney POLLACK), interprété par Tatsuya NAKADAI (SWORD OF DOOM, KAGEMUSHA, RAN), ce film d'Hideo GOSHA (TROIS SAMOURAIS HORS LA LOI) pourrait bien avoir servi de modèle au PALE RIDER de Clint EASTWOOD, voire de L'HOMME DES HAUTES PLAINES, tant le héros, spectral à souhait, décharné, hanté par son passé, nous le rappelle'
« Un spectacle d'une barbarie flamboyante à dominante lugubre, grâce à l'omniprésence de la neige, d'inquiétantes nuées de corbeaux. GOYOKIN n'aura jamais été regardé à sa juste valeur' Elle est pourtant considérable. »
Christophe GANS