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L'écrivain, artiste, acteur, homme politique  le plus célèbre du Japon, Yukio Mishima surnommé le Kamikaze de la beauté , se réveille le 25 novembre 1970. Il a 45 ans, s'apprête à se suicider dans la grande tradition Samouraï Hara-kiri. Avant de commettre cet acte ultime, il se remémore sa vie, faite de traumatismes, de passion.

Jinbo, petit samouraï fonctionnaire sans histoire, voit sa vie basculer le jour où un de ses amis - soupçonné d'appartenir à un groupe révolutionnaire - se réfugie chez lui pour fuir une violente rafle policière. Voulant s'interposer, Jinbo est accusé de complicité tandis que sa femme est tuée devant lui. Il parvient à s'enfuir et, ivre de vengeance, décide de ralier la cause des révolutionnaires qui sont en train préparer un coup d'état.

Izo OKADA, un samouraï vagabond du clan Tosa, tombe sous l'influence du machiavélique Takechi HAPEITA, politicien véreux, qui va l'amener à commettre une série d'assassinats plus brutaux les uns que les autres. Mais malgré sa dévotion absolue à son maître, Izo n'arrive pas à trouver la sérénité, tardera à comprendre la réalité de sa condition, préférant profiter du prestige temporaire d'assassin reconnu, craint par tous. Mais la désillusion est en marche, il va s'apercevoir qu'il est totalement manipulé par le clan TOSA, qu'il est devenu le bras armé des atrocités de son maître. Il se retournera alors contre lui...

Un yakuza fanatique de combat au sabre est prêt ' tout pour assouvir son désir de violence, jusqu'' trahir le parrain de son propre clan pour le défier en duel. Sur fond de combat entre les clans de yakuzas, émerge la figure violente, perverse d'Okita. Sans rien cacher de la brutalité des chefs de clans, Kenji Fukasaku met ici en scène un personnage solitaire qui acquiert une dimension inattendue. Le nihilisme furieux de Fukasaku prend ici une tournure quasi-romantique grâce ' l'étrange couple du film, liée par une relation ' forte connotation sado-masochiste. Au final, ce couple maudit, hors des cadres traditionnels donne ' Yakuza moderne : Okita le pourfendeur un souffle lyrique, sauvage qui le rattache ' la grande tradition des films de gangsters de Raoul Walsh ou Samuel Fuller' En inventant ses propres règles, en restant proprement japonais, Fukasaku s'élève en fait ' la hauteur de ses aînés, produit un film fiévreux, violent, habité par une histoire d'amour cruelle qui finit par devenir aussi légendaire que celle de Bonnie and Clyde')

LES CHEVEUX NOIRS : Un samouraï de rang inférieur poussé par l'ambition abandonne son épouse, se remarie avec la fille d'une riche famille de la capitale. Quelques années plus tard, rongé par le remords, il retourne en pleine nuit chez sa première femme... LA FEMME DES NEIGES : Deux bûcherons pris dans une tempête de neige passent la nuit dans un refuge. Apparaît alors une femme terrifiante qui tue l'un des deux hommes de son souffle glacial. Elle consent à épargner l'autre, un beau jeune homme, à condition qu'il ne raconte jamais ce qu'il a vu. Quelques années plus tard, l´homme est marié à une femme douce, belle, a tout oublié de cette nuit... HOÏCHI SANS OREILLES : Dan-no-Ura est le lieu d'étranges apparitions depuis la fameuse bataille navale qui vit la défaite, quelques siècles auparavant, du clan Heiké face au clan Genji. Hoïchi, jeune aveugle, talentueux conteur de l'épopée des Heiké va réveiller à ses dépens les guerriers fantômes du clan déchu. DANS UN BOL DE THE : Un jour, l'image d'un homme flotte au fond du bol que s'apprête à boire un samouraï. D'abord intrigué, ce dernier finit par avaler son thé. Mais une nuit qu'il est de garde au château, l´homme du bol apparaît devant lui...

Au 17e siècle, Sasahara, samouraï d'un fief vassal du shôgun va bientôt prendre sa retraite, confier le rôle de chef de famille à son fils aîné. Féru d'arts martiaux, il a eu deux grandes frustrations dans sa vie : il est guerrier dans l´âme, mais a vécu dans un monde en paix ., il est dominé par une femme à poigne (issue d'une famille socialement plus élevée que la sienne), qui lui a toujours reproché son manque d'ambition. Alors qu'il s'apprête à ranger définitivement son sabre, sa famille va être mêlée aux intrigues de la cour avant d'être injustement sacrifiée aux intérêts du clan. Sûr de son bon droit, le vieux guerrier sans gloire va choisir la révolte, faire trembler le clan tout entier...

Après 10 ans de prison, un truand revient dans sa ville natale, Yokohama. Mais tout a changé, la police s'est depuis chargée d'imposer sa loi' Kenji Fukasaku, spécialiste, rénovateur du film de yakuzas, déplace ici la fameuse guerre entre les gangs de Tokyo ' Okinawa. Mais ' la mer comme ' la ville, la fureur stylisée, l'humour grinçant de Fukasaku ne se démentent pas. La prise de pouvoir d'Okinawa est le prétexte ' une série d'affrontements d'une violence rare qui laisse place ' un moment vacant pendant lequel les yakuzas, retirés provisoirement des affaires, s'ennuient. A cet instant, on comprend que Guerre des gangs ' Okinawa est la véritable matrice du fameux Sonatine de Takeshi Kitano. De même, sa violence chorégraphiée, son humour ravageur, sur fond d'airs jazzy, laisse ' penser que le film de Fukasaku a très certainement influencé Quentin Tarantino pour son premier film, Reservoir Dogs. En somme, Guerre des gangs ' Okinawa est un film crucial pour saisir l'importance, la modernité, longtemps occultées, du cinéaste Fukasaku'

Le samouraï rônin Sanjuro Tsubaki(Sanjuro des Camelias en VF) prend sous son aile une bande de jeunes guerriers inexpérimentés, les aide à déjouer un complot contre le chambellan. Jouant de ruse avec les conspirateurs, Sanjuro se révèlera un tacticien hors pair, avant de se confronter avec le redoutable Muroto, bras droit du chef des comploteurs. Pur film d'action, Sanjuro reprend le personnage de Yojimbo, tourné par Kurosawa deux ans auparavant. Le scénario se déploie comme une gigantesque partie d'échecs, où le metteur en scène organise l'image, l'espace d'une manière exceptionnelle : servi par la musique géniale de Masaru Sato, Sanjuro est un des plus beaux films de sabre (chambara) qui soit., se termine par un des duels les plus inouïs du genre.

Au milieu du 19ème Siècle, sur les cols enneigés de l'Ile de Sado, le samouraï MAGOBEI, après plusieurs années d'absence, rentre chez lui, malgré le traumatisme engendré par un massacre perpétré par son clan, quelques années plus tôt. Alors qu'il s'apprêtait à ranger son sabre, renonçant ainsi à son statut de samouraï, il apprend qu'une nouvelle tuerie se prépare. Il décide alors, cette fois, de s'opposer à son propre clan' Chambarra crépusculaire, GOYOKIN est un chef d'oeuvre. Magnifiquement éclairé par Kozo OKAZAKI, un des plus grands chef opérateur japonais (il éclairera également YAKUZA de Sidney POLLACK), interprété par Tatsuya NAKADAI (SWORD OF DOOM, KAGEMUSHA, RAN), ce film d'Hideo GOSHA (TROIS SAMOURAIS HORS LA LOI) pourrait bien avoir servi de modèle au PALE RIDER de Clint EASTWOOD, voire de L'HOMME DES HAUTES PLAINES, tant le héros, spectral à souhait, décharné, hanté par son passé, nous le rappelle' « Un spectacle d'une barbarie flamboyante à dominante lugubre, grâce à l'omniprésence de la neige, d'inquiétantes nuées de corbeaux. GOYOKIN n'aura jamais été regardé à sa juste valeur' Elle est pourtant considérable. » Christophe GANS

Interrompus en plein duel nocturne, un redoutable épéiste (TI Lung) , son rival (LO Lieh) s'associent pour contrecarrer les plans d'un certain monsieur Yu. L'objectif de ce dernier : mettre la main sur une puissante arme, ' la réputation aussi mystérieuse que terrifiante, pour régner sur le Monde des Arts Martiaux. Désirant damer le pion ' cet être maléfique, sa horde de tueurs professionnels, les deux héros se mettent également en quête de la précieuse relique. Une mission qui ne sera pas de tout repos' Dans les annales de l'histoire du film d'arts martiaux ! Le western spaghetti du film de sabre Une oeuvre culte, disponible pour la première fois en France, où le ténébreux TI Lung (La Rage Du Tigre, Le Syndicat Du Crime) nous livre une de ses prestations les plus marquantes. Le cinéaste virtuose CHU Yuan (La Guerre Des Clans) signe avec LE SABRE INFERNAL, un film d'action d'une beauté fascinante, qui marque de façon originale, la rencontre entre le western spaghetti, le film de sabre de Hong Kong. Baignant dans une atmosphère quasi surnaturelle, cette aventure palpitante issue de l'imagination fertile du romancier GU Long (Les Quatre Brigands de Huabei) nous gratifie de spectaculaires affrontements réglés par les spécialistes du genre, TANG Chia (Un Seul Bras Les Tua Tous), HUANG Pei-chih (La Main De Fer).