+ sur le film
Maître du film d'action à la Nikkatsu à la fin des années soixante, Yasuharu Hasebe n'a pas abandonné son style électrique au moment de s'atteler à la production de Roman Porno. Avec Le violeur à la rose, Hasebe créé un nouveau style de film érotique : «le Roman Porno violent», sorte de thriller où les scènes d'action sont presque exclusivement des scènes de viol. Outre une mise en scène nerveuse qui rappelle sa contribution à la série Boulevard des chattes sauvages (Stray Cat Rock), le réalisateur se fend d'un discours politiquement très incorrect qui n'a rien perdu de sa force trente ans après.Idéologues, âmes sensibles s'abstenir !